Vincent Bollenot
Maintenir l'ordre impérial en métropole. Le service de contrôle et d'assistance en France des indigènes des colonies (1915 - 1945).
Maintain the imperial order in mainland France. The Service of control and assistance in France of the natives of the colonies (1915 - 1945).
En 1923, est institué à la direction des affaires politiques du ministère des Colonies un Service de Contrôle et d’Assistance des Indigènes des Colonies en France (CAI). Sa mission est de surveiller les originaires des territoires sous domination, dont la présence en métropole est constituée à la fin des années 1910 comme un problème public. Puisant ses racines dans la surveillance de l’immigration coloniale organisée pendant la Première Guerre mondiale, le service prolonge son activité jusqu’à 1944, occupant une place centrale dans le champ du contrôle des indigènes en France. Au quotidien, il informe les autorités françaises de l’activité politique des indigènes, protégés ou présumés tels, faisant de la surveillance l’une des caractéristiques du stigmate impérial en France.
Le personnel du CAI se compose de policiers ayant exercé dans les services de sûreté coloniaux. En métropole, ils réinvestissent des capitaux professionnels et sociaux acquis outre-mer. Ces acteurs, par leurs pratiques et routines professionnelles, permettent au service de s’autonomiser du champ politique. Ce faisant, le CAI peut déterminer lui-même de façon discrétionnaire le périmètre de sa surveillance. Les surveillés déploient, de leur côté, des stratégies multiples d’évitement et de résistance, obligeant le service à des adaptations.
À l’intersection du service et des surveillés, les indicateurs du CAI jouent un rôle clef. Ils entrent au service d’espionnage dans l’espoir d’acquérir des gains matériels et symboliques leur permettant de s’extraire d’une situation insatisfaisante. Mais ce travail particulier a davantage d’effets destructeurs que libérateurs. Maintenus dans une relative précarité, épiés par leurs camarades, ils en viennent souvent à des ruptures violentes avec le CAI.
In 1923, an office in charge of controlling and assisting natives from the colonies in France called the Contrôle et Assistance des Indigènes (CAI) was set up at the Political Affairs Department of the Ministry of the Colonies. Its mission was to watch over the natives from the territories under dominion whose presence in mainland France was considered as a public issue by the end of the 1910s. It originated from the surveillance of colonial immigration in World War I; its activity went on until 1944 and held a central place in controlling natives in France. It kept French authorities informed daily of the political activity of natives from the colonies, who were protected or supposedly so, and thus made surveillance one feature of France’s imperial stigma.
The CAI staff consisted of police officers who had previously worked in the colonial security services. Once in mainland France, they could again use their professional experience and contacts from overseas. Through professional practice and routine, they allowed the office to become independent from the political area. This enabled the CAI to determine its scope of supervision at its own discretion. As for those being supervised, they invented multiple strategies of avoidance and resistance, thus forcing the service to adapt.
At the crossroads between those serving and those being surveyed, CAI informers played a key role. They became spies in the hope of acquiring material and symbolic gains to allow them to escape their unsatisfactory status. But this particular work was more destructive than liberating. These people were kept in comparatively precarious situations; they were spied upon by their fellows, and often ended up brutally breaking off with the CAI.
Ouvrage
Maintenir l’ordre colonial en métropole, Paris, CNRS éditions, 2025 [à paraître].
Direction de numéro dans une revue à comité de lecture
avec Élise Abassade, Quentin Gasteuil, Thierry Guillopé, David Leconte, Sara Legrandjacques, Julie Marquet, Baptiste Mollard, et Antonin Plarier, « (Dé)construire les archives coloniales. Enjeux, pratiques et débats contemporains », French Colonial History, n° 21, 2024.
Articles dans des revues à comité de lecture
« Rapatrier les colonisés : l’invention d’un outil du maintien de l’ordre colonial en France pendant l’entre-deux-guerres », Cahiers d’histoire, revue d’histoire critique, [article soumis, en cours d’évaluation].
« Révolutionnaires contre la révolution : les informateurs du Service de contrôle et d’assistance des indigènes (France, entre-deux-guerres) », Monde(s), 2024 [à paraître].
avec Élise Abassade, Quentin Gasteuil, Thierry Guillopé, David Leconte, Sara Legrandjacques, Julie Marquet, Baptiste Mollard, et Antonin Plarier, « Introduction », French Colonial History, « (Dé)construire les archives coloniales. Enjeux, pratiques et débats contemporains », n° 21, 2024, p. 201-214.
« Surveiller les mobilisations, se mobiliser sous surveillance : pour une articulation de l’histoire du renseignement politique et de l’histoire des mobilisations collectives en situation impériale », Genèses ; Sciences sociales et histoire, n° 120, vol. 3, 2020, p. 112-130.
« ‘‘Ne visitez pas l’exposition coloniale !’’. La campagne contre l’exposition coloniale internationale de 1931, un moment anti-impérialiste », French colonial History, n° 18, 2019, p. 69-99.
Chapitres dans des ouvrages collectifs
« L’anticolonialisme, dénonciation d’un système », in Pierre Singaravélou (dir.), Colonisations. Notre histoire, Paris, Seuil, 2023, p. 219-221.
« Expositions coloniales », in Clément Fabre (dir.), Les mondialisations des années 1880 au milieu des années 1930, Paris, Atlande, 2023, p. 592-594.
« Anticolonialisme », in Clément Fabre (dir.), Les mondialisations des années 1880 au milieu des années 1930, Paris, Atlande, 2023, p. 43-245.
« Marseille, ville impériale », in Guillaume Blanc (dir.), Les sociétés africaines et le monde : histoire connectée (1900-1980), Paris, Atlande, 2022.
« Contre l’exposition coloniale, mobilisation générale », in Isabelle Surun (dir.), La France et l’Afrique, 1830-1962, Paris, Atlande, 2021, p. 256-258.
« Métropole et colonies », in Sébastien Cote et Emmanuelle Picard (dir.), Regards historiques sur le monde actuel, Paris, Nathan, 2019, p. 129-150.
Recension d’ouvrage
« Sylvain Venayre, une guerre au loin », Revue d’histoire du XIXe siècle, n° 67, vol. 2, 2023, p. 232-234 [en ligne].
« Jennifer Boittin, Undesirable. Passionate Mobility and Women’s Defiance of French Colonial Policing, 1919-1952 », Le Mouvement Social [en ligne].
« Stéphanie Soubrier, Races guerrières, Enquête sur une catégorie impériale 1850-1918 », Les Cahiers d’Histoire, Revue d’Histoire critique, 2024 [à paraître].
« Jean-Pierre Bat, Nicolas Courtin, Vincent Hiribarren (dir.), Histoire du renseignement en situation coloniale, Presses universitaires de Rennes, 2022 », Le Mouvement Social, 2023 (format papier à paraître).
« Michele Louro, Carolien Stolte, Heather Streets-Salter et Sana Tannoury-Karam, The League Against Imperialism: Lives and Afterlives, Leiden University Press, 2020 », Le Mouvement Social, 2023, n° 284, vol. 3, p. 162-165.
« Chau Tran, Trân Van Thạch (1905-1945). Une plume contre l’oppression, Les Indes savantes, 2020 », Le Mouvement Social, 2021 (format papier à paraître).
« Michael Goebel, Anti-imperial Metropolis, Interwar Paris and the Seeds of Third World Nationalism, Cambridge University Press, 2015 », Agone, n° 63-64, 2019, p. 263-272.
« Alexandre Rios-Bordès, Les savoirs de l’ombre. La surveillance des populations aux États-Unis, 1900 – 1941, Éditions de l’EHESS, 2018 », Le Mouvement Social, n° 267, vol. 2, 2019, p. 124-127.
« Daniel Brückenhaus, Policing transnational protest: Liberal Imperialism and the Surveillance of Anticolonialists in Europe, 1905 – 1945 », Oxford University Press, 2017, Le Mouvement Social, n° 262, vol. 1, 2018, p. 158-160.
« William Blanc, Aurore Chéry, Christophe Naudin, Les historiens de garde. De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson : la résurgence du roman national, Libertalia, 2013 », Lectures, 2016.
« Beverley Skeggs, Des femmes respectables. Classe et genre en milieu populaire, Agone, 2015, Lectures, 2016.
Notice dans une encyclopédie universitaire :
« 1887, généralisation du code de l’indigénat », Encyclopédie d'histoire numérique de l’Europe, avril 2023.
Diffusion des savoirs
« Maintenir l’ordre impérial en métropole. Le service de contrôle et d'assistance en France des indigènes des colonies (1915 - 1945) », Histoire, Europe et relations internationales, n° 2, p. 143-146.
« Décadrage colonial : surréalisme, anticolonialisme, photographie moderne », Revue Alarmer, 10 février 2023.
« À Paris, résistance et répression », Manière de Voir, décembre 2021 - janvier 2022, n° 180 (dossier « Le Vietnam, colonisation française, guerre américaine, pressions chinoises »).
« La lutte a commencé », L’Histoire, mars 2019, n° 457 (dossier « La France Noire »), p. 36.
ACTUELLEMENT :
Maître de conférences en histoire contemporaine - Université de Caen
FORMATION UNIVERSITAIRE :
2016-2022 : doctorat en histoire contemporaine.
Thèse de doctorat : « Maintenir l'ordre colonial en métropole. Le service de contrôle et d'assistance en France des indigènes des colonies (France, 1915 - 1945). », sous la direction Pierre Singaravélou, Professeur des Universités, Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne (UMR SIRICE, Centre d’histoire de l’Asie contemporaine). Doctorat bénéficiant d’un Contrat doctoral spécifique normalien (CDSN). Thèse soutenue le 26 novembre 2022 devant un jury composé de : Marc Olivier Baruch, Emmanuel Blanchard, Jennifer A. Boittin, Silyane Larcher, Emmanuelle Sibeud et Pierre Singaravélou.
2015 – 2016 :
Préparation de l’agrégation et du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES) d’histoire-géographie, à l’École normale supérieure de Lyon. Admis au CAPES (7ème place), admissible à l’agrégation.
Master sciences humaines et sociales à finalité professionnelle, mention enseignement Collège, Lycée, premier cycle Universitaire, Spécialité Histoire et Géographie parcours Histoire.
2014 – 2015 :
Master 2 à finalité recherche, Sciences humaines et sociales, mention histoire – histoire de l'art – archéologie ; spécialité histoire moderne et contemporaine, à l’École Normale Supérieure de Lyon, obtenu avec la mention « Très Bien ».
Mémoire : « À bas l'Exposition coloniale ! Acteurs, réseaux, mobilisations (France, 1931) », sous la direction de Pascale Barthélémy, maîtresse de Conférences à l’ENS de Lyon, reçu avec la note de 18/20.
2013 – 2014 :
Master 1 à finalité recherche, Sciences humaines et sociales, mention histoire – histoire de l'art – archéologie ; spécialité histoire moderne et contemporaine, à l’École Normale Supérieure de Lyon.
Mémoire : « Enquêter pour gouverner les colonies sous le Front populaire. Le rapport Savineau sur la condition de la femme et la famille en AOF (France, AOF, 1937) », sous la direction de Pascale Barthélémy, maîtresse de Conférences à l’ENS de Lyon, reçu avec la note de 18/20.
2010 – 2013 :
Licence mention Histoire (mineure géographie), Université Jean Moulin Lyon 3, faculté des lettres et civilisations, obtenue avec la mention « Assez Bien ».
Juin 2010 :
Baccalauréat général série Littéraire, spécialité anglais, préparé au Lycée René Cassin de Tarare (69), obtenu avec la mention « Très Bien ».
THÈMES DE RECHERCHE :
Histoire de la colonisation française, histoire impériale, histoire de la métropole impériale.
Socio-histoire de la police, du renseignement politique, des administrations publiques, des agents de l’État, des guichets
Socio-histoire de l’immigration, histoire des mobilisations collectives ; Histoire sociale
COMPÉTENCES LINGUISTIQUES :
Français : langue maternelle
Anglais : courant (niveau B2 certifié)
Espagnol : notions (en cours d’apprentissage, niveau B1 certifié)
ENSEIGNEMENTS :
2022-2023 :
Attaché temporaire d'enseignement et de recherche - Université Jean Moulin Lyon 3.
2019-2022 :
Professeur d'histoire, géographie et éducation morale et civique (Collège Henri Barbusse, Vaulx-en-Velin, 69120).
2016 – 2019 :
Doctorant contractuel avec charge d'enseignement, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Communications dans des journées d’études et séminaires
2024 [14] « Un parcours de recherches sur le colonialisme », assises d’HisTéMé, Université de Caen, 13 décembre 2024.
[13] « Le renseignement impérial en France métropolitaine pendant la Seconde Guerre mondiale », Séminaire « La Seconde Guerre mondiale et ses lendemains », Institut d’études politiques de Paris, 11 mars 2024.
[12] « Rapatrier les colonisés : l’invention d’un outil du maintien de l’ordre colonial en France pendant l’entre-deux-guerres », Séminaire « La fabrique du politique », Université de Caen, 20 mars 2024.
2023 [11] « Maintenir l’ordre colonial en métropole : itinéraire d’une recherche », dans le séminaire « Introduction à l'histoire contemporaine de l'Asie : l’invention d’un continent », destiné à des étudiants de master recherche en histoire de l’Asie contemporaine, assuré par Pierre Singaravélou, Professeur des Universités à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, 17 mars 2023.
2022 [10] Table ronde « Marseille, ville impériale », dans le cadre des premiers « Rendez-vous de l’histoire coloniale » organisés par le Groupe de recherche sur les ordres coloniaux, Espace Coco Velten, Marseille, 9 juillet 2022.
[9] Présentation de l’article « Surveiller les mobilisations, se mobiliser sous surveillance. Articuler histoire du renseignement et histoire des mobilisations en situation impériale » (Genèses), au Café histoire de l’Association des jeunes chercheurs en histoire, en ligne, 23 mars 2022 à 18h30.
2021 [8] « Maintenir l’ordre impérial en métropole. La surveillance politique des colonisé-e-s et assimilé-e-s en métropole pendant l’entre-deux-guerres », communication pour la journée d’études « Chantier d’archives, archives en chantier – Surveiller les populations colonisées en métropole », en ligne, Archives Nationales de France, 11 mars 2021.
2019 [7] « Une intersectionnalité avant l’heure ? Les mobilisations anti-impérialistes en France pendant l’entre-deux-guerres », communication pour le 15ème congrès de l’Association française de science politique, Bordeaux, 3 juillet 2019.
[6] « « En raison des sentiments de haine à l’égard de la France » : surveillance coloniale et usage politique des catégories nationales » communication pour la journée d'étude « L’inventaire des empires », Université Paris 1, 30 mars 2019.
2018 [5] « Une racialisation en métropole ? Les déterminants raciaux de la surveillance politique métropolitaine », intervention dans le séminaire du département INTEGER de l'Institut Convergences Migrations, axe « Race, racialisation », INED, Paris, 17 décembre 2018.
[4] « Pour une objectivation des usages de la langue en situation coloniale : l'autonomisation du service de contrôle et d'assistance des indigènes et sa justification linguistique », communication pour la journée d'étude « l'Empire des langues », Université Paris 1, 31 mars 2018.
2017 [3] « Les sources du passé colonial français », dans le séminaire « La France et son passé colonial. Entre histoire et mémoire. Une histoire controversée », destiné à des étudiants de master recherche en histoire contemporaine, assuré par madame Pascale Barthélémy à l’ENS de Lyon, 28 novembre 2017.
[2] « Construire une recherche sur le passé colonial français : méthodes et débats », dans le séminaire « Introduction à l'histoire contemporaine de l'Asie : l'invention d'un continent », destiné à des étudiants de master recherche en histoire de l’Asie contemporaine, assuré par Pierre Singaravélou, Professeur des Universités à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, 27 octobre 2017.
[1] « Des origines coloniales à l’humanitarisme contemporain ? », dans le cadre d’un cours magistral de Sociologie de l’Humanitaire destiné à des étudiants de deuxième année de licence de science politique, assuré à l’université Lumière Lyon 2 par madame Yoletty Bracho, 22 mars 2017.
Animation de la recherche
2024– (avec Étienne Arnould ; Nadia Biskri ; Fabienne Chamelot ; Nora Eguienta ; Edith Ekodo ; Luca Nelson-Gabin ; Margot Garcin ; Quentin Gasteuil ; Thaïs Gendry ; Thierry Guillopé ; Mickael Langlois ; Éric Lechevallier ; Hugo Mulonnière ; Anna Nasser ; Adrien Nery ; Martino Oppizzi ; Maëlle Pennegues ; Antonin Plarier ; Christelle Rabier ; Chloé Rosner ; Margo Stemmelin.) « (Anti)colonialisme et (inter)nationalismes », Deuxième rendez-vous d’histoire des colonisations, Centre des Archives diplomatiques, Nantes, 20-23 juin 2024.
(avec Brice Évain, Anne de Mathan et Jan Synowiecki) « Habiter les campagnes en France (1634-1970). Autour des deux nouvelles questions de l’Agrégation d’histoire », Université de Caen, 23-23 octobre 2024.
Membre du projet Émergence (ville de Paris) « Ennemisation », dirigé par Alexandre Rios-Bordès.
Co-organisation des premiers « Rendez-vous de l’histoire coloniale » organisés par le Groupe de recherche sur les ordres coloniaux, Archives nationales d’outre-mer, Aix-en-Provence, 8 et 9 juillet 2022.
Co-présidence du Groupe de recherche sur les ordres coloniaux (avec Aliénor Cadiot).
2021– Co-organisation des journées d’études « États, empires, migrations », organisé par le Groupe de recherche sur les ordres coloniaux (GROC), à l’Université du Havre-Normandie, les 19 et 20 mai 2021.
2019– Co-organisation du colloque « (Dé)construire les « archives coloniales ». Enjeux, pratiques et débats contemporains », organisé par le Groupe de recherche sur les ordres coloniaux (GROC), aux Archives nationales d’Outre-mer, Aix-en-Provence, 27-28 juin 2019.
Co-organisation du panel « Racialisations : outil du pouvoir colonial et stratégies de résistances », au 45ème congrès international de la French Colonial Historical Society, Montréal, le 15 juin 2019 (déplacement financé par le GIS Asie).
Co-organisation de la journée d’étude « L’inventaire des empires. Les usages des catégories dans l’histoire et par les historien-ne-s », 2ème journée d’étude du Centre d’histoire de l’Asie contemporaine, Université Paris 1, 30 mars 2019.
2018– Organisation du panel « The Colonial State against its Critics and Critics of Colonization against the State » au 44ème congrès international de la French Colonial Historical Society, Seattle, le 2 juin 2018.
Co-fondation et co-animation du Groupe de recherche sur les ordres coloniaux.
2015– Co-organisation de la journée d’études « Produire des hommes, la production de modèles de masculinités : sources et pratiques de recherche » à l’École Normale Supérieure de Lyon, le 5 mars 2015. Discutant lors de la communication de Patrick Farges.
2014– Participation à l’organisation du premier congrès des études de genre en France, à l’École Normale Supérieure de Lyon, du 3 au 5 septembre 2014.
Co-organisation de la journée d’études « Genre, sciences naturelles et médecine », à l’École Normale Supérieure de Lyon, le 30 avril 2014. Discutant lors de l’intervention de Ilana Löwy.
Co-animation du laboratoire junior « Genre : épistémologie et recherches » (GenERe), à l’École normale supérieure de Lyon, entre 2013 et 2016.