Amal Silva Da Cruz
Etablissement précédent :
Université Paris Nanterre
Date d'inscription en thèse :
10/2017
Université :
Paris 1
Directeur de recherches du mémoire :
Thème(s) de l'UMR :
Etat d'avancement :
Soutenue
Année de soutenance :
2023
Thèse :
Amal SILVA DA CRUZ, "De la robustesse du combattant. Le bataillon français de l'ONU en Corée entre 1950 et 1953", dirigée par Alya Aglan.
Résumé de la thèse:
La robustesse du combattant à travers l’exemple du bataillon français de l’ONU en Corée entre 1950-1953 : idéal, représentations, applications.
-----------
MIS A JOUR LE 13 janvier 2024
-----------
ED 113 – UMR 8138 (SIRICE) Directrice de recherche : Madame Alya AGLAN
Dans la nuit du 24 au 25 juin 1950, environ 600 000 soldats nord-coréens franchissent le 38e parallèle les séparant de la Corée du Sud, opposant ainsi militairement les communistes et les pro-occidentaux. En trois jours, Séoul tombe. Harry Truman saisit alors rapidement la jeune ONU créée en 1945 pour lancer une opération internationale et rétablir la paix dans la région. C’est alors que le 15 septembre 1950, un corps expéditionnaire américain sous les ordres de Douglas MacArthur débarque à Inchon à l’arrière du front et lance une contre-offensive ce qui aboutira à la reprise de la capitale de la Corée du Sud le 2 octobre. Les communistes sont repoussés à tel point que la frontière avec la Chine est atteinte en un mois. Mais dans la nuit du 25 novembre 1950, 18 divisions sino-coréennes attaquent par l’ouest la VIIIe armée et douze autres pour détruire la 1ère division de Marines, couvrant le flanc gauche du Xe Corps d’Armée. Après cinq mois de combats, la certitude de mener enfin la fin de la guerre est détruite, le moral est brisé. La retraite générale est ordonnée dans des conditions de froid qui atteignent les -20°C et -30°C. La France, comme d’autres membres de l’ONU[1] auront alors un rôle décisif à jouer.
En parallèle à l’action américaine, la France s’implique donc dans cette guerre malgré qu’elle soit déjà engagée en Indochine, en créant un bataillon français qui sera engagé auprès des forces de l'ONU (BF/ONU). Ce corps était formé de volontaires de tous les services soit un premier détachement en novembre 1950 de 1013 engagés, deux autres se succédant entre 1951 et 1953. Il n’avait ni histoire ni tradition. Il n’avait de valeur que par la poignée d’engagés. Ce bataillon fait figure d’exemple dans l’histoire militaire française par ses exploits reconnus au sein du 23e Régiment d’infanterie américain de la 2e Division d’infanterie américaine. Il s’est impliqué dans les combats dès janvier 1950. La campagne française de Corée se résume ainsi par une guerre de mouvement entre décembre 1950 à décembre 1951 et par une guerre de position de janvier 1952 à juillet 1953. Glorifié, le bataillon a fait couler beaucoup d’encre. Pourtant il nous reste encore à savoir comment cette force de projection française a t-elle évolué et comment le combattant a t-il surmonté les obstacles durant ce conflit afin de faire d'un bataillon sans expérience, une unité d'excellence. Le choix du BF/ONU pour notre étude se fait aussi en raison de sa construction atypique, de la diversité de ses éléments et de ses engagements permettant ainsi de varier les angles d’approche.
[1] Afrique du Sud, Australie, Belgique, Canada, Colombie, États-Unis, Éthiopie, France, Grande-Bretagne, Grèce, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Philippines, République de Corée, Thaïlande, Turquie. Voir Cadeau Ivan, Le bataillon français de l’ONU en Corée : le combat méconnu des volontaires français. 1950-1953, Paris, Service historique de la Défense/Éditions du Coteau/ECPAD, 2010, p.200.
L’historiographie sur la guerre de Corée est vaste, moins pour le BF/ONU. Il faut donc évidemment passer par la littérature étrangère. Le BF/ONU a toutefois ses spécialistes français comme Ivan Cadeau, Laurent Quisefit en passant par ceux qui ont vécu la guerre comme le lieutenant-colonel Le Mire dans L’assaut de Crevecoeur. Dans le cadre de l’étude du corps au combat, la construction atypique de ce bataillon mérite une étude concrète afin de mieux comprendre son succès, mais aussi sa survie au combat. Le thème de notre sujet d’étude concerne une facette de l’histoire militaire qui dépasse les bornes chronologiques de la guerre de Corée tout en la prenant comme modèle. En effet, nous montrerons que ce conflit oublié de l'histoire militaire en France peut être parfaitement réinscrit dans un contexte historique plus large dont celui de conflits plus connus à travers l'étude de l'expérience combattante. Il s'agit aussi de voir ce qui rend ce bataillon français si atypique, principalement par l'étude de la construction de sa robustesse.
Mais qu’est-ce que la robustesse. Ce terme est dérivé du mot latin « robustus » qui signifie « solide, dur, fort, résistant ». Ce terme est généralement utilisé en ingénierie pour désigner la stabilité des performances d’un objet qui se range entre trois groupes : les systèmes non performants, les systèmes performants fragiles, les systèmes performants robustes. Ces derniers sont qualifiés comme tels tant qu’ils aspirent à pouvoir fonctionner dans des conditions externes d’intensité variées. Un fusil mitrailleur pouvant fonctionner en toutes conditions (temps, latitude, entre toutes les mains) sera qualifié de robuste. Mais que peut-on dire à propos de la robustesse humaine ? Selon l’anthropologue Jean Luc-Guinot, la robustesse humaine se définit moins par la résistance physique que la résistance mentale. La carrure d’un homme n’est pas proportionnelle à sa capacité mentale à accepter les obstacles imprévus et les surmonter. La robustesse se définit donc par la résistance de l’homme à faire face à des éléments pour lesquels il a ou n’a pas été formé. C’est en cela que la robustesse d’un soldat est tantôt importante pendant un confit tantôt après. Ainsi, notre analyse se concentrera surtout sur le moral et le mental du combattant afin de mieux cerner sa transformation, son adaptation au combat, sa gestion. C’est aussi à travers l’étude de la robustesse que nous pourrons mieux analyser la construction de la cohésion du groupe BF/ONU face à la réalité de la guerre incarnée bien sûr par la violence de guerre et sa modernité, mais aussi par le froid, la faim, la peur. Grâce à cela, nous pourrons mieux comprendre comment le bataillon s'est construit son identité afin de mener ses combats et comment a t-il gagné le respect de ses pairs.
L’intérêt large d’un tel sujet est d’apporter une connaissance plus approfondie de l’expérience combattante. Nous nous plaçons donc dans l’historiographie des émotions et des mentalités de guerre. Pourquoi un corps tient-il alors que d’autres meurent à côté de lui ? Comment (ré)intègre-t-il les mécanismes de prédateur naturel pour dépasser les barrières morales l’empêchant habituellement d’aller au bout de l’action ? Au contraire, il est tout aussi intéressant d’étudier ce qui fait tomber dans la déchéance le soldat tout autant que les stratégies qu’il met en place pour faire face à des situations qui le sortent de sa zone de confort (gestion des imprévus). Ainsi, notre analyse se concentrera surtout sur le moral et le mental du combattant afin de mieux cerner sa transformation, son adaptation au combat. Les différentes forces engagées permettront des comparaisons. Par exemple, la relation franco-américaine est importante dans l’analyse de la motivation du soldat français au sein de son bataillon.
Bibliographie de la thèse:
Bibliographie
Sur cette page, figure une liste d'ouvrages à titre informatif et non exhaustive.
A propos du bataillon de Corée et de la guerre de Corée
Appleman Roy E., South to the Naktong, North to the Yalu, Centre d’études d’histoire militaire, Washington, 1992 (1960).
Auteurs anonymes, Battle of Chipyong-Ni 13-15 February 1951, San Francisco, USFK/EUSA History Office, 1990.
Auteur anonyme, « Korean War : Interview with U.S. Marine Lee Bergee – Chosin Reservoir Battle Survivor and Author” in Military History, 1985 consulté en ligne le 3/12/2017 sur History.net.
Becker Jean-Jacques, « L’éclatement de la guerre en Corée et l’opinion française » in Guerres mondiales et conflits contemporains, n°239, Presses Universitaires de France, 2007, 168p.
Bergot Erwan, Bataillon de Corée. Les volontaires français 1950-1953, Paris, Presses de la Cité, 1983.
Cadeau Ivan, Le bataillon français de l’ONU en Corée : le combat méconnu des volontaires français. 1950-1953, Paris, Service historique de la Défense/Editions du Coteau/ECPAD, 2010.
Carlier Claude, « L’effort de réarmement des Etats-Unis dans la première année du conflit coréen » (1950-1951) in Guerres mondiales et confits contemporains, n°239, 2010, pp.37-60.
Charton Pierre, Il y a la Légion…, Indo Editions, 2008, Paris.
Coleman Lynn Bradley, Colombia and the United States : The Making of and Inter-American Alliance, 1939-1960, Kent, The Ken State University Press, 2008.
Collectif, « Psychological Warfare in Korea » in The Public Opinion Quarterly, vol. 15, n°1, pp.65-75.
Cumin David, « Retour sur la guerre de Corée » in Herodote, n°141, La Découverte, 2011, 208p.
De Lespinois Jérôme « L’apprentissage de la contingence ou l’emploi de la puissance aérienne en Corée (1950-1953) » in Guerres mondiales et conflits contemporains, n°239, 2010, pp.61-76.
Fabre André, Histoire de la Corée, Paris, Langues & Mondes, 2002.
Ferrari Pierre, Vernet Jacques, Corée 1950-1953. L’Héroïque Bataillon Français, Panazol, Lavauzelle, 2001.
Giangreco D.M., Korean War Anthology. Artillery in Korea : Massing Fires and Reinventing the Wheel, Kansas-Fort Leavenworth, Command and General Staff College of the United States Army, 2006.
Gourley Scott R., « The Korean War’s Land Battle Legacy Lessons in troops, tactics, and equipment “ in Defense Media Network, consulté en ligne le 28 mai 2014.
Hamburger Kenneth, « Le rôle du « bataillon de Corée » dans la guerre de Corée » in Revue historique des Armées, n°246, 2007, pp. 65-76.
Han Jae Yeong, « La Corée et les Etats-Unis, une relation particulière » in L’Asie et les autres, Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin, n°34, 2011.
Haas E. Michael, In the devil’s shadow : U.N. Special operations during the Korean war, Annapolis (Maryland), Naval Institute Press, 2000.
Higgins Marguerite, War in Korea : the report of a woman combat correspondent, New York, Doubleday, 1951.
Hughes David R., « Action on the Jamestown Line : Close Combat in the Korean War” in Infantry, vol 86, n°2, 1996, pp.12-16.
Jonhston William, A War of patrols. Canadian Army Operations in Korea, Vancouver/Toronto, UBC Press, 2003.
Lahaie Olivier, « 1950-1953 : Le Bataillon français de l’ONU et la guerre de Corée au travers des archives françaises du Service historique de l’armée de terre » in Revue Historique des Armées, n°236, 2004, pp.33-46.
Landry Keith Alan, “Leadership in Battle : The Siege At Chipyong-ni” in Army Magazine, vol.9, n°2 2002, pp.50-56.
Le Mire Olivier, L’assaut de Crèvecoeur, Paris, Carrefours du Monde, 1956.
Lemoine André, Un du bataillon français en Corée, Paris, Amiot Dumont, 1951.
Man-Ho, « La guerre de Corée vue du côté coréen » in Guerres mondiales et conflits contemporain, n°239, Presses Universitaires de France, 2010, 168p. Vu en ligne sur Cairn le 17/10/2017.
McGibbon Ian, New Zealand and the Korean War Volume II : Combat Operations, Auckland, Oxford University Press, 1996.
Pelletier Jean-François, Le Bataillon Français de l’O.N.U. en Corée (Historique 1950-1953), Les Jonquerets de Livet, Editions des Argonautes, 2004.
Quisefit Laurent, « Le rôle de la France dans la guerre de Corée », Institut National d’Histoire de Corée, République de Corée, 2007, 22p.
Quisefit Laurent, Le rôle de la France dans le conflit coréen (1950-1953), contribution à une histoire diplomatique et militaire des relations franco-coréennes, thèse de doctorat Asie Orientale et Sciences Humaines, Université Paris 7 – Denis Diderot, 2006.
Roe Patrick, The dragon strikes, Novato, Presidio, 2000.
Shu Guang Zhang, Mao’s military romanticism : China and the Korean War, 1950-1953, Lawrence, University Press of Kansas, 1995.
Souty Patrick, La guerre de Corée : 1950-1953 guerre froide en Asie orientale, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2002.
Stewart Richard W., Staff Operations : The X Corps in Korea. December 1950, Fort Leavenworth, Combat Studies in Korea, 1991.
Thiébaud Jean-Marie, La présence française en Corée de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, L’Harmattan, 2005.
War History Compilation Committee, The history of the United Nations forces in the Korean War, vol.1 et 2, Ministry of National Defense, 1972-1973.
Westover John G., Combat support in Korea, Washington, Center of Military History, 1990.
A propos de l’expérience combattante
Ardant du Picq Charles, Etudes sur le combat : combat antique et combat moderne, Paris, Editions Champ Libre, 1978 (consultation sur Gallica) [1880].
Audoin-Rouzeau Stéphane, Combattre : une anthropologie historique de la guerre moderne (XIXe-XXIe siècle), Paris, Seuil, 2008.
Audoin-Rouzeau Stéphane (dir.), Becker Annette (dir.), Ingrao Christian (dir.), Rousso Henry (dir.), La violence de guerre 1914-1945, Bruxelles, Éditions Complexe, IHTP-CNRS, 2002.
Bayard Adrien (dir.), De Cazanove Claire, Dorn René, « Les mots de la violence » in Hypothèses, n°16, 2013, pp. 235-246.
Begue Laurent, L’agression humaine, Paris, Dunod, 2015.
Benoit Christian (dir.), Boetsh Gilles (dir.), Champeaux Antoine (dir.), Deroo Eric (dir.), Le sacrifice du soldat : corps martyrisé, corps sacrifié, Paris, CNRS Editions / ECPAD, 2009.
Bouthoul Gaston, Traité de polémologie : sociologie des guerres, Paris, Payot, 1991.
Brancher L., Davis W., Lieber C.S., « Alcoholism in Vietnam and Korea Veterans : a Long Term Follow-up” in Alcoholism : Clinical and Experimental Research, Vol.8, n°6, 1984, pp.572-575.
Cabiro Bernard, Une vie de guerres 1940-1961, Indo Editions, Paris, 2010.
Cochet François, Armes en guerre : XIXe-XXIe siècle. Mythes, symboles, réalités, Paris, CNRS, 2012.
Cochet François, Être soldat de la révolution à nos jours, Armand Colin, Paris, 2013.
Cohen Yves, Le siècle des chefs : une histoire transnationale du commandement et de l’autorité (1890-1940), Paris, Éditions Amsterdam, 2013.
Corbin Alain, Courtine Jean-Jacques (dir.), Vigarello Georges, Histoire de la virilité tome 3 : la virilité en crise ? XXe-XXIe siècle, Paris, Seuil, 2011.
Courtine Jean-Jacques (dir.), Histoire du corps 3 : les mutations du regard. Le XXe siècle, Paris, Seuil, 2006.
Couvenhes Jean-Christophe, « De l’individualité du soldat dans la défense de l’Attique (Ive et IIIe siècles av.J.-C.) » in Hypothèses, n°2, 1999, pp.21-28.
Dabila Anthony, L’engagement militaire, une étude de sociologie comparée, Thèse, Sociologie, Université Paris-IV-Sorbonne, 2013.
E.Hamburger Kenneth, Leadership in the Crucible, College Station (Texas), Texas A&M University Press, 2003.
El-Haggar Nabib, La guerre : une vérité humaine, Paris, L’Harmattan, 2013.
Foronda François, « Bravoure, norme et autorité en Castille au XVe siècle » in Hypothèses, n°2, 1999, pp. 29-36.
Fremeaux Jacques, Les peuples en guerre (1911-1946), Paris, Ellipses, 2004.
Frick R., « Etudes sur le combat [Ardant du Picq] » in Revue Militaire Suisse, volume 80, 1935, pp.407-424.
Fussell Paul, A la guerre : psychologie et comportements pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, Seuil 1992.
Galit Haddad, « Les émotions, au cœur du phénomène guerrier », compte-rendu de l’ouvrage de Glenn Gray Jesse, Au combat. Réflexions sur les hommes à la guerre, Paris, Tallandier, 2012 sur Histoire@Politique. Politique, culture, société.
Glenn Gray Jesse, Au combat. Réflexions sur les hommes à la guerre, Paris, Tallandier, 2012.
Granger Christophe, « L’individu et les aventures du corps » in Hypothèses, n°6, 2003, pp.13-25.
Granger Christophe, « Le corps en vacances » in Hypothèses, n°6, 2003, pp.59-68.
Gresle François, Sociologie du milieu militaire : les conséquences de la professionnalisation sur les armées et de l’identité militaire, Paris, L’Harmattan, 2005.
Jeanneney Jean-Noël, La guerre dans tous ses états : concordance des temps, Paris, Nouveau Monde, 2008.
Joly Vincent, « « Races guerrières » et masculinité en contexte colonial. Approche historiographique » in Clio. Femmes, Genre, Histoire, n° 33, 2011, pp. 139-156.
Jones Edgar, « Army Psychiatry in the Korean War : The Experience of 1 Commonwealth Division” in Military Medecine, Vol. 165, King’s College London, 2000, pp.256-261.
K.Winstead Daniel, Harry Galina Zharkova, B.Sutker Patricia, N. Allain Albert « Cognitive deficits and psychopathology among former prisoners of war and combat veterans of the Korean Conflict” Article in American Journal of Psychiatry · February 1991, pp.67-72.
Leroux Denis, « Entre expérience impériale et anticommunisme de Guerre froide : les vies éclatées des officiers de l’action psychologique » in Monde(s) : histoire, espaces, relations, n°17, 2017, PP.141-161.
Magrin-Vernerey Raoul, Catéchisme de combat, Institut de Stratégie Comparée (en ligne), Paris, réédition de 2002 (date précise originale inconnue, œuvre rédigée fin des années 40).
Massimiliano Guareshi, Maurizio Guerri, « La métamorphose du guerrier » in Cultures & Conflits, n°67, 2007, pp.131-155.
Matthews Michael, Head strong : how psychology is revolutionizing war, New York, Oxford University Press, 2014.
Olie Benoit, Tuer au combat : réflexions philosophiques sur le dilemme du combattant, thèse de doctorat au sein de l’école doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés, Université de France-Comté (à lire après la soutenance du 08/09/2017).
Proudhon Pierre-Joseph, La guerre et la paix, Paris, Nuvis, 2012.
Roynette Odile, « Discipline, patriotisme, virilité... Quand la vie de de caserne forgeait les hommes » in L’Histoire, n° 259, 2001, p.60-65.
R. Jensen Peter and A. Wrisberg Craig, “Performance Under Acute Stress: A Qualitative Study of Soldiers’ Experiences of Hand-to-Hand Combat” in International Journal Of Stress Management, University of Tennessee, Vol.21, No.4, 2014, pp. 406-423.
Filmographie
- Dupont Jacques, « Crèvecoeur », 1955.
- Desgraupes Pierre, "Jacques Sallebert à propos de la guerre de Corée", INA, 1er septembre 1950.
-"Les Actualités Françaises", INA, 1950-1953 (ensemble).
- Archives audiovisuelles ECPAD.
- "Korean War-The story of the French Battalion" (France 3, titre original : Corée – nos soldats oubliés), ECPAD, 2015.
Publications:
- Communication à la journée d'étude "L'éventail de nos peurs de l'Antiquité à nos jours" du 15 mai 2019 à 45 boulevard Vauban, 78280 Guyancourt organisé par le CHCSC et le DYPAC. Titre de la communcation : " La peur comme instrument de domination et de contrôle : l’exemple de la guerre de Corée, 1950-1953." Publication des actes du colloque le 12 juin 2020 : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02649629
- Communication à la journée d'étude "La notion de "culture" et l'étude du fait guerrier" du 1er et 2 octobre 2020, par visio-conférence, organisé par l'IRSEM. Titre de la communication : "Les soldats français pendant la guerre de Corée : une culture complexe ?"
- Modération du panel 2 "La fabrique des représentations sociales de l'armée" de la journée d'étude intitulée "L’armée et la nation. Reconfigurations des espaces, pratiques et relations", colloque annuel inter-masters organisé par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne le 15 octobre 2020 au Centre des Colloques du Campus Condorcet dans le cadre du programme Sorbonne War Studies.
- Membre du comité d'organisation de la journée d'études doctorales du SIRICE, "Engagement et mobilisation internationale" avec Maxime Launay (Sorbonne Université) et Nicolas Batteux (Sorbonne Université) le 17 octobre 2020 au Centre des Colloques du Campus Condorcet. Comité scientifique : Alya Aglan (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Eric Anceau (Sorbonne Université), Anne-Laure Briatte (Sorbonne Université), Jean-Michel Guieu (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
- Introduction au dossier « Engagement et mobilisation internationale » (avec Nicolas Batteux et Maxime Launay), Cahiers Sirice, n°27, 2022.
- Article "Faire la guerre dans le jeu vidéo" dans Inflexions, n°50, 2022, p.125-135.
- Article "Les prisonniers civils français pendant la guerre de Corée" dans #1257, n°4, 2022, p.80-85.
- Communication au séminaire doctoral multidisciplinaire "Les sciences sociales, la violence et la guerre", 27 octobre 2022, organisée dans le cadre des Sorbonne War Studies par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l'IHEDN et le CESD. Titre de la communication : "La construction du corps combattant par le sport pendant la guerre de Corée".
